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Naturalisation malgré un casier judiciaire : avec ces antécédents, ta naturalisation est impossible !

Dans de nombreux cas, la naturalisation malgré un casier judiciaire n'est pas possible. Découvrez quels sont les antécédents judiciaires décisifs et quelles sont les bases juridiques et les dispositions légales auxquelles vous devez être extrêmement attentif. Dans cet article de blog, vous apprendrez également à partir de quel moment les antécédents judiciaires sont prescrits et peuvent être effacés du registre central fédéral et comment ce processus fonctionne exactement. En outre, vous saurez grâce à cet article quelle influence les antécédents judiciaires peuvent avoir sur la procédure de naturalisation et vous comprendrez pour quels antécédents judiciaires la naturalisation fonctionne malgré les antécédents judiciaires et dans quels exemples une demande de la nationalité allemande n'a pas de sens.

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Table des matières

L'essentiel en bref

  • Certains antécédents judiciaires peuvent empêcher la naturalisation, notamment s'ils dépassent un montant fixé d'amendes ou de peines d'emprisonnement.
  • Pour les peines inférieures ou égales à 90 jours-amende et les peines privatives de liberté inférieures ou égales à 3 mois, la possibilité de se faire naturaliser subsiste.
  • Les antécédents judiciaires à l'étranger sont également pris en compte et peuvent influencer le processus de naturalisation.
  • L'effacement des antécédents judiciaires du casier judiciaire fédéral s'effectue selon des délais définis, en fonction de la gravité de la peine.
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Ce que signifie la naturalisation et le casier judiciaire

Il est important de comprendre les notions de naturalisation et d'antécédents judiciaires et leur importance l'une par rapport à l'autre, notamment dans le processus de naturalisation. Un casier judiciaire peut, dans le pire des cas, décider de l'aboutissement d'une demande de naturalisation. 

Mieux on est informé sur le sujet, plus on peut s'épargner des ennuis au final. On comprend alors bien quand la naturalisation malgré un casier judiciaire fonctionne et dans quels cas une naturalisation malgré un casier judiciaire ne fonctionne pas.

Signification des termes "naturalisation" et "antécédents judiciaires

La naturalisation est la voie finale de l'intégration d'un citoyen dans un Etat. C'est un objectif auquel de nombreux étrangers en Allemagne travaillent depuis longtemps. Avec la naturalisation, on devient citoyen de l'État dans lequel on vit en tant qu'étranger. 

A partir du moment où l'on est naturalisé, on n'est plus un étranger, mais un citoyen de l'Etat dans lequel on vit. Pour l'Allemagne, cela signifie qu'un étranger naturalisé a les mêmes droits et les mêmes devoirs que tout autre citoyen allemand dès le premier jour de sa naturalisation.

Le casier judiciaire est une peine spécifique que l'on a reçue à un moment donné pour un délit. Tous les antécédents judiciaires ne sont pas inscrits dans le casier judiciaire de la police. Il peut arriver que l'on ait une condamnation antérieure qui ne figure pas dans le certificat de bonne conduite de la police, mais qui figure bel et bien dans le casier judiciaire. 

Dans ce cas, on pense souvent à tort que l'on n'a pas d'antécédents judiciaires s'il n'y a pas d'inscription dans le casier judiciaire de la police. La distinction entre le certificat de bonne conduite de la police et le casier judiciaire est très importante.

Le § 32 de la BZRG (loi fédérale sur le casier judiciaire central) indique quels antécédents judiciaires figurent dans un certificat de bonne conduite de la police. Il y est décrit précisément quels antécédents judiciaires sont mentionnés dans le certificat de bonne conduite de la police. D'une manière générale, on peut retenir que chaque infraction définitive a pour conséquence que la personne a un antécédent judiciaire dans son propre casier judiciaire.

Pertinence des antécédents judiciaires dans le cadre de la naturalisation

Les antécédents judiciaires ont toujours une importance dans le processus de naturalisation s'ils dépassent un certain nombre de jours-amende. En outre, les antécédents judiciaires sont également pertinents lors de la demande de la nationalité allemande si l'on dépasse la durée fixée des peines d'emprisonnement. En cas de dépassement de cette durée par une condamnation à une peine de prison, la naturalisation est impossible.

Il n'en reste pas moins qu'il existe des dispositions juridiques précises qui font que toute condamnation antérieure n'empêche pas la naturalisation. Dans certaines circonstances, cela peut devenir dangereux si l'on a plusieurs petites condamnations antérieures à des jours-amende. Si, en additionnant les jours-amende, on dépasse la limite légale, la naturalisation peut devenir impossible.

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L'importance des antécédents judiciaires dans le processus de naturalisation

Les antécédents judiciaires jouent un rôle important dans le processus de naturalisation en Allemagne. L'État allemand contrôle de très près les antécédents judiciaires des personnes qui souhaitent devenir citoyens allemands et fixe des limites claires. L'une des conditions les plus importantes pour la naturalisation malgré un casier judiciaire est qu'il ne faut pas dépasser un certain nombre de condamnations pour être naturalisé. Ce niveau de casier judiciaire est examiné de près par les autorités de naturalisation.

Raison de la vérification des antécédents judiciaires

La loi allemande prescrit précisément le montant des peines d'emprisonnement que l'on ne peut pas dépasser en tant que demandeur de naturalisation. Il en va de même pour les condamnations à des jours-amende. La règle générale est la suivante : dans le meilleur des cas, on ne se rend pas coupable d'une infraction et on ne commet pas de délit. Les autorités de naturalisation sont tenues de respecter scrupuleusement les dispositions légales relatives aux antécédents judiciaires lors de la demande de naturalisation. C'est pourquoi les antécédents judiciaires sont examinés et contrôlés de près.

Déroulement de la vérification des antécédents judiciaires lors de la naturalisation

Dans le cas d'une demande de naturalisation malgré un casier judiciaire, tout comme pour toute autre naturalisation, l'autorité de naturalisation a le droit de vérifier avec précision si le demandeur a des antécédents qui rendent la naturalisation impossible. Pour cela, l'Office fédéral de la justice à Bonn est contacté. L'Office fédéral de la justice à Bonn est responsable du registre central fédéral et gère le registre central fédéral. L'Office fédéral de la justice transmet ensuite les informations à l'autorité de naturalisation à la fin de la vérification.

Sur cette image, vous voyez les mains d'un condamné menotté, le délinquant a un tatouage sur le bras et porte un T-shirt noir.

Bases légales pour la naturalisation malgré un casier judiciaire

Il existe des directives légales claires qu'il faut avoir en tête lorsqu'on fait une demande de naturalisation malgré un casier judiciaire. Ces directives permettent de vérifier très précisément si une demande de citoyenneté allemande fonctionne ou non. 

Ces directives sont une aide à l'orientation qu'il faut idéalement connaître tout au long du processus de naturalisation. Plus on les connaît et plus on les respecte, plus le parcours de naturalisation sera positif.

§ 10, alinéa 1, n° 5 StAG

L 'article 10, paragraphe 1, point 5 de la StAG définit clairement ce qui empêche la naturalisation. Le demandeur de naturalisation ne doit pas avoir été condamné à une peine pour un acte illégal, ni avoir fait l'objet d'une mesure de sûreté à un moment où le demandeur de naturalisation était irresponsable (donc âgé de moins de 14 ans).

Lorsque l'on fait une demande de naturalisation, on s'attend à ce que les réponses que l'on donne lors de la demande de naturalisation soient vraies. Si l'on fait de fausses déclarations, on peut se voir retirer la citoyenneté par la suite. Voir OVG Saarlouis 24.2.2016 - 2 A 138/15. Le fait de dissimuler un casier judiciaire ou de donner délibérément de fausses informations est un délit.

§ 12a StAG

Les peines exclues du § 10 alinéa 1 n° 5 StAG peuvent être consultées au § 12a StAG. Les condamnations à des amendes jusqu'à 90 jours-amende et les condamnations à des peines d'emprisonnement jusqu'à trois mois ne sont pas concernées par le § 10 alinéa 1 n° 5 StAG. Il en va de même pour le prononcé de mesures éducatives ou de mesures de correction conformément à la loi sur la justice des mineurs.

Les infractions commises à l'étranger sont également prises en compte. On ne peut donc pas se protéger parce que les infractions ont été commises à l'étranger. 

Si la condamnation à une peine pécuniaire pour un délit unique est supérieure à 90 jours-amende ou si vous avez commis une peine d'emprisonnement de plus de 3 mois, votre naturalisation ne fonctionnera pas et vous devrez attendre que la peine précédente soit effacée avant de déposer votre demande. .

§ 42 StAG

Toute personne qui donne de fausses informations sur les conditions décisives de la naturalisation (dont font partie les antécédents judiciaires) peut être condamnée à une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 5 ans ou à une amende, conformément à l'article 42 de la loi sur la nationalité

L'auteur de l'infraction selon le § 42 StAG peut être non seulement le demandeur étranger, mais aussi un citoyen allemand s'il fait de fausses déclarations sur le demandeur. § L'article 42 de la StAG ne punit que les fausses déclarations sur les conditions décisives de la naturalisation.

S'il y a eu une fausse déclaration décisive de la part du demandeur ou de quelqu'un sur le demandeur, qui peut être considérée comme une tromperie dolosive pour obtenir la naturalisation, alors le § 35 StAG al.1 et al.2 entre en jeu et la citoyenneté peut être retirée ultérieurement.

Ces antécédents judiciaires ont une influence sur la naturalisation

Il existe certains antécédents judiciaires qui ont une influence sur la naturalisation et rendent impossible l'obtention de la nationalité allemande. 

Le paragraphe 12a de la loi sur la nationalité, qui fixe le montant des amendes et de la peine d'emprisonnement, est décisif pour l'interprétation de la réussite ou de l'échec d'une naturalisation malgré une condamnation antérieure. Si l'on dépasse ces directives, alors les chances d'obtenir la naturalisation deviennent faibles.

Condamnations antérieures uniques de plus de 90 jours-amende

Le § 12a StAG, al. 1, n° 2, stipule que les condamnations antérieures inférieures à 90 jours-amende ne sont pas pertinentes pour la naturalisation. Cela signifie qu'une amende unique de moins de 90 jours-amende ne constitue pas un danger pour la naturalisation. 

Mais si vous dépassez cette limite et que vous êtes condamné à une peine pécuniaire de plus de 90 jours-amende, la naturalisation devient difficile. Dans ce cas, c'est l'argumentation de la décision qui détermine si la demande de naturalisation est acceptée ou non.

Peines d'emprisonnement de plus de 3 mois

§ L'article 12a StAG, paragraphe 1, point 3, stipule que les peines d'emprisonnement de moins de trois mois assorties d'un sursis n'ont pas d'effet sur la naturalisation. Cependant, si la condamnation dépasse les trois mois, la demande de citoyenneté ne sera pas acceptée tant que la peine n'aura pas été effacée. 

La naturalisation est également impossible si la peine d'emprisonnement n'a pas été assortie d'un sursis, mais doit être entamée. Dans ce cas également, il faut attendre que l'infraction soit effacée avant de faire sa demande.

Comment les antécédents judiciaires influencent le processus de naturalisation

Les antécédents judiciaires ont une influence décisive sur le processus de naturalisation lorsqu'il s'agit de peines illégales selon l'article 10, paragraphe 1, n° 5 StAG et qu'elles dépassent le seuil de 90 jours-amende ou 3 mois d'emprisonnement avec sursis fixé à l'article 12a. 

Dans ce cas, c'est à l'autorité de naturalisation d'argumenter pour décider de l'ampleur du dépassement et de la date des antécédents. 

Si les condamnations ont été prononcées au cours des huit années de séjour légal en Allemagne, elles sont plus préjudiciables à l'intégration et ont plus de poids que si elles ont été prononcées des années avant la période de séjour en Allemagne.

Effacement des antécédents judiciaires

Lorsqu'une peine antérieure s'est écoulée pendant plusieurs années, la question se pose de savoir quand cette peine est effacée et quand on a le droit de faire effacer la peine auprès du Bundeszentralregister. La loi sur le registre central fédéral donne des indications précises à ce sujet.

Délai d'amortissement après 5 ans selon § 46 BZRG

Le délai d'amortissement dépend du montant de chaque condamnation antérieure. C'est ce que prescrit l' article 46 de la BZRG. On distingue les délais d'amortissement de 5 ans, 10 ans, 15 ans et 20 ans.

Il existe un délai d'amortissement après 5 ans pour les peines pécuniaires inférieures à 90 jours-amende si, en plus de la peine précédente, aucune peine privative de liberté, aucune peine pour mineurs et aucun arrêt de rigueur ne sont inscrits au casier judiciaire.

Un casier judiciaire peut également être effacé après 5 ans s'il s'agit d'une peine d'emprisonnement ou de prison pénale de moins de 3 mois et s'il n'y a pas d'autres infractions. En outre, une peine antérieure peut également être effacée du casier judiciaire fédéral après 5 ans s'il s'agit d'une peine pour mineurs de moins d'un an.

Effacement des antécédents judiciaires après 10 ans

Un délai d'amortissement de 10 ans est prévu pour les peines pécuniaires de plus de 90 jours-amende, les peines pécuniaires inférieures ou égales à 90 jours-amende et les peines privatives de liberté ou les peines privatives de liberté pour mineurs de plus de 3 mois mais de moins d'un an, si le casier judiciaire ne contient pas en plus une peine privative de liberté, une peine privative de liberté ou une peine privative de liberté pour mineurs.

En outre, en cas de peine d'emprisonnement de moins de 3 mois et d'autres inscriptions au casier judiciaire, et de manière générale en cas de peine pour mineurs de plus d'un an, une condamnation antérieure peut être effacée du casier judiciaire fédéral au bout de 10 ans.

Effacement des antécédents judiciaires après 15 et 20 ans

Un délai d'amortissement après 15 ans existe en cas de plusieurs peines d'emprisonnement de plus de trois mois, mais de moins d'un an. En cas de peine d'emprisonnement de plus de trois mois, mais de moins d'un an, s'il s'agit d'une peine pour mineurs, l'effacement n'est également possible qu'après 15 ans. Il en va de même pour une peine d'emprisonnement de plus d'un an s'il s'agit d'une peine pour mineurs.

Un délai d'effacement après 20 ans s'applique aux peines selon les §§ 174-180 ou 182 du code pénal (abus sexuels). Dans ce cas, l'effacement de la condamnation antérieure du registre central fédéral n'est possible qu'après 20 ans.

D'une manière générale, on peut retenir ceci : Le délai d'amortissement est prolongé de la durée de la peine en cas de peine privative de liberté ou de peine pour mineurs. Pour une condamnation à 2 ans d'emprisonnement, le délai d'amortissement est donc de 17 ans. Le délai commence toujours à courir à partir de la première condamnation. S'il y a plusieurs inscriptions au casier judiciaire fédéral, les peines ne sont effacées que lorsque le délai d'effacement a expiré pour toutes les peines.

Effacement dans des cas particuliers selon le § 49 BZRG

Dans des cas particuliers et très rares, l'autorité d'enregistrement du registre central fédéral gérée par l'Office fédéral de la justice peut, conformément à l'article 49 de la loi sur le casier judiciaire fédéral (BZRG ), ordonner sur demande ou d'office que l'effacement soit effectué contrairement à l'article 46 de la loi sur le casier judiciaire fédéral (BZRG), si l'exécution est terminée et si cela n'est pas contraire à l'intérêt public. 

Il est possible de déposer un recours contre cette ordonnance § 49 BZRG al. 3. Si l'autorité de registre ne donne pas suite au recours, le ministère fédéral de la Justice statue sur la question.

Les critères décisifs pour une ordonnance selon le § 49 BZRG sont que l'exécution de la peine soit déjà terminée et que l'intérêt public ne soit pas menacé. Si ces deux conditions sont remplies, le demandeur a la possibilité de demander l'effacement de la peine conformément au § 49 BZRG.

Cette possibilité d'effacement est utilisée dans peut-être 1 % des cas. Par exemple, pour les jeunes qui veulent commencer une carrière dans la police et dont le casier judiciaire est clos et qu'il n'est pas contraire à l'intérêt public d'empêcher d'entrer dans la carrière de policier.

Exceptions en cas de dépassement du seuil de minimis

Lors de la naturalisation malgré un casier judiciaire, il existe dans certains cas des situations exceptionnelles qui dépassent les prescriptions de l'article 12a StAG. Il s'agit ici d'un dépassement de la limite dite de "bagatelle". Dans de tels cas, les autorités de naturalisation ont pour mission d'évaluer la gravité des antécédents judiciaires et de décider en conséquence de la naturalisation malgré un casier judiciaire.

Le raisonnement en cas d'antécédents judiciaires multiples

Il existe des cas où plusieurs condamnations de 30 jours-amende sont additionnées et où l'on dépasse la limite de bagatelle de 90 jours-amende fixée par l'article 12a StAG. Il en va de même pour la limite de bagatelle de 3 mois de peine d'emprisonnement. 

Si ces limites sont dépassées, c'est à l'autorité de naturalisation de décider si un demandeur peut être admis à la naturalisation malgré ses antécédents judiciaires ou non.

Quels sont les motifs d'appréciation en cas de dépassement ?

Lorsque les autorités de naturalisation décident et pèsent les dépassements, il y a différentes bases d'appréciation qui veulent jouer un facteur.

Un facteur important est la gravité des antécédents judiciaires qui ont été commis. Plus le casier judiciaire est lourd, plus il est compliqué de plaider pour une possibilité de naturalisation en cas de dépassement.

Un autre facteur est de savoir si la condamnation antérieure a eu lieu pendant les 8 années de séjour légal en Allemagne (qui sont très importantes pour la naturalisation) ou avant le séjour en Allemagne. 

Les peines commises à l'étranger sont également inscrites au casier judiciaire fédéral et peuvent entraîner l'échec d'une naturalisation (en fonction de l'importance de la peine/du casier judiciaire).

L'élément décisif dans l'évaluation du dépassement est, pour les autorités de naturalisation, de savoir quand un dépassement est préjudiciable à l'intégration et quand il ne l'est pas. 

Dans de tels cas, le fait de pouvoir prouver que l'on peut présenter des prestations d'intégration particulières peut avoir une influence sur les décisions discrétionnaires des autorités. Il peut s'agir d'activités bénévoles ou d'un certificat de langue C1-C2.

Déroulement de la naturalisation malgré un casier judiciaire

Comme pour d'autres naturalisations, il existe un processus spécifique pour la naturalisation malgré un casier judiciaire. Ce processus est toujours le même et il est important de le respecter. Si vous respectez et contrôlez ces procédures, votre naturalisation malgré un casier judiciaire fonctionnera.

Processus de naturalisation en cas de naturalisation malgré un casier judiciaire

Avant même d'envisager une naturalisation malgré un casier judiciaire, il faut impérativement vérifier si une demande avec un casier judiciaire fonctionne ou si le casier judiciaire peut être effacé. Sans cette vérification, on risque de déposer une demande sans y être autorisé, ce qui n'a aucun sens et n'apporte que des ennuis.

Une fois cette question réglée, les conditions de naturalisation doivent être examinées de très près. 

Vous devez donc vérifier les points suivants :

Pouvez-vous justifier de 8 ans de séjour légal ou, si vous apportez des preuves de raccourcissement, du séjour légal après 7 ans, 6 ans ou 3 ans ? 

Existe-t-il un certificat de langue B1 ? 

Le test de naturalisation est-il réussi ? 

Avez-vous signé la déclaration de loyauté ? 

Disposez-vous de tous les justificatifs nécessaires pour assurer votre subsistance et celle de votre famille ? 

Votre identité a-t-elle été clarifiée ?

Lorsque tous les points ont été clarifiés et terminés et que le formulaire de demande de naturalisation a été rempli, l'étape suivante a lieu. Vous pouvez déposer votre dossier de naturalisation. 

Les autorités de naturalisation examinent maintenant les documents. Si nécessaire, vous pouvez introduire un recours en carence (si l'autorité n'a pas traité la demande pendant 12 semaines). Finalement, vous recevrez votre résultat positif et serez naturalisé.

Action des autorités lors de la naturalisation malgré une condamnation antérieure

Si la peine antérieure unique est inférieure à 90 jours-amende ou à 3 mois d'emprisonnement, ce n'est pas une raison pour vous refuser la naturalisation. Il en va de même pour une peine pour mineurs de moins d'un an.

Si vous dépassez cette limite, les autorités ont toute latitude pour décider si votre naturalisation se fera ou non malgré votre casier judiciaire. L'influence du casier judiciaire sur la naturalisation et sur l'action des autorités est d'autant plus forte. Dans le meilleur des cas, vous n'avez pas de casier judiciaire et vous n'avez pas à vous en soucier !

Résumé :

Le thème de la naturalisation malgré un casier judiciaire est extrêmement complexe et varié. Nous avons rassemblé ici les points les plus importants pour vous donner un aperçu :

  1. Si vous commettez une infraction illégale selon l'article 10, paragraphe 1, n° 5 de la StAG, la naturalisation ne fonctionnera pas malgré votre condamnation antérieure, selon le montant de la peine.
  2. Dans le § 12a StAG, il est écrit quel est le seuil de bagatelle pour l'évaluation des antécédents judiciaires et lequel ne l'est pas.
  3. Les condamnations à une peine d'emprisonnement de moins de 3 ans ou à des peines pécuniaires de moins de 90 jours-amende constituent la limite des bagatelles.
  4. En cas de dépassement du seuil de minimis, c'est aux autorités de naturalisation qu'il revient d'apprécier si la naturalisation peut ou non aboutir.
  5. Le fait de présenter une prestation d'intégration particulière peut avoir un effet positif sur l'évaluation des autorités de naturalisation.
  6. Dans le § 46 BZRG, il est écrit au bout de combien d'années vous pouvez faire effacer votre condamnation antérieure dans le registre central fédéral.
  7. Dans la répartition des délais d'amortissement au titre de l'article 46 BZRG, on distingue les délais d'amortissement après 5 ans, 10 ans, 15 ans et 20 ans. La durée du délai d'amortissement est fonction de la gravité de la peine antérieure. Exemple : 2 ans de peine de prison font un délai d'amortissement après 17 ans.
D'autres questions sur la naturalisation malgré des antécédents judiciaires ?
Vous avez encore des questions concernant la naturalisation malgré des antécédents judiciaires ? N'hésitez pas à nous contacter. Nos experts juridiques se feront un plaisir de répondre à vos questions !

FAQ - Les principales questions et réponses sur la naturalisation malgré un casier judiciaire :

Oui, la naturalisation malgré un casier judiciaire fonctionne si votre casier judiciaire ne dépasse pas le seuil de minimisation prévu par le § 12a StAG. Plusieurs antécédents judiciaires sont additionnés. Il est donc également important de ne pas dépasser cette limite en additionnant les antécédents judiciaires.

Avec des condamnations uniques à des peines pécuniaires de moins de 90 jours-amende ou à des peines privatives de liberté uniques de moins de trois mois, rien ne s'oppose à la naturalisation. En cas de dépassement de cette limite de bagatelle, il appartient à l'autorité de naturalisation d'apprécier si la naturalisation peut être demandée ou non malgré une condamnation antérieure.

La limite de 90 jours-amende et 3 mois de peine privative de liberté est un point de repère pour la naturalisation malgré une peine antérieure. Tout ce qui va au-delà est soit une affaire d'appréciation des autorités de naturalisation, soit rend impossible la naturalisation avec une peine antérieure.

Lors de la naturalisation, les autorités de naturalisation vérifient si le demandeur de naturalisation remplit les conditions de naturalisation et s'il peut devenir citoyen allemand conformément aux dispositions du § 10 de la loi sur la nationalité. Les conditions de naturalisation sont un titre de séjour légal après 8 ans, la déclaration de loyauté signée, la réussite du test de naturalisation, une clarification de l'identité, des preuves de subsistance, un certificat de langue B1 et une demande de naturalisation dûment remplie.

Le § 46 BZRG décrit le nombre d'années après lequel une condamnation antérieure peut être effacée du registre central fédéral. On distingue entre 5 ans, 10 ans, 15 ans et 20 ans. Le délai d'effacement dépend de la gravité de la condamnation antérieure. Par exemple, une condamnation à une peine d'emprisonnement de 2 ans peut être effacée au bout de 17 ans, conformément au § 46 BZRG.

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